INTRODUCTION
Ce site est dédié aux chiens de race sibérien Husky et plus particulièrement à mon brave et tendre chien qui s'appelait SWEAT KATCHINA'S GLASKO né le 11 Novembre 1991 ( NFJ540) qui nous a malheureusement quitté, le 27 Octobre 2005à l'âge de 14 ans.
Ce texte est également destiné aux fanes des sibériens Husky. Notre ambition est de mieux faire connaître un chien, qui parce qu'il est différent, est trop souvent accusé, et nous pensons à tort, de bien des méfaits. Parce qu'il est mal connu, le Sibérien Husky est fréquemment victime de l'homme. Ici nous voulons le montrer au quotidien, dans sa vie de tous les jours, dans un milieu autre que celui qui lui est naturel, comme les vastes territoires de ses origines. Nous tenterons de vous expliquer, comment vivre avec lui (ceci bien sur, relevant exclusivement de notre expérience personnelle). Comment éviter bien des erreurs et des troubles qui pourraient être crées ou aggravés, par des façons erronées d'élever ce type de chiens. Nous essayerons enfin de vous faire partager les joies, les plaisirs, et les satisfactions, que peuvent procurer un chien comme le Sibérien Husky.
ORIGINES ET DIFFÉRENTS
CHIENS DE TRAÎNEAUX
ORIGINES:
Le Sibérien Husky est originaire de Sibérie, où il fut élever par une tribu du nord du pays appelée "Chuckchis". Le mot Husky signifie enroué. En effet les chiens hurlent plus qu'ils n'aboient, et ont une voix rauque qui parait enrouée.
DIFFÉRENTS CHIENS DE TRAÎNEAUX :
Il existe quatre races de chiens de traîneaux:
Les Sibériens Huskys
- Les Samoyèdes : ce sont des Spitz arctiques ayant une importe fourrure blanche.
- Les Groenlandais : ce sont des Spitz polaires de taille moyenne (55 cm pour les femelles, 60 cm pour les mâles). Toutes les couleurs de robe sont admises par le standard (unie ou bicolore).
On rencontre en course un autre type de chien appelé "Alaskan Husky". Ce n'est pas une race, mais un croisement entre un nordique et une autre race. Ils sont crées afin d'améliorer les performances en compétition.
MORPHOLOGIE
LE STANDARD
Qu’est ce qu’un standard
Un standard est la description d’une race. Toutes les parties du corps sont détaillées, et pour chacune d’elles, les qualités recherchées sont expliquées, ainsi que les défauts à éviter. Le premier standard concernant le Sibérien Husky a été créé en Amérique, c’est pour cette raison que dans celui-ci la race est dite américaine. Non pas que le Sibérien Husky soit originaire d’Amérique, mais c’est ce pays qui l’a reconnu, le premier, en tant que race.
STANDARD OFFICIEL DE LA RACE :
ASPECT GÉNÉRAL
Le Husky de Sibérie est un chien de travail de taille moyenne, à la démarche légère et vive. Il est dégagé et élégant dans ces allures. Son corps est modérément compact, couvert une bonne fourrure, ses oreilles droites et sa queue fournies (en brosse) évoquent son hérédité nordique. Son allure caractéristique est unique et apparemment facile. Il remplit avec la plus grande compétence sa fonction d’origine de chien de trait, en tirant une charge légère à une vitesse modérée sur de grandes distances. Les proportions et la forme de son corps dénotent cet équilibre fondamental de puissance, de rapidité et d’endurance. Les mâles de la race sont masculins mais jamais grossiers dans leurs formes. Les femelles sont féminines mais sans faiblesses dans leurs structures. Le Sibérian Husky en bonne condition a la musculature ferme et bien développée et n’a pas de poids superflu.
LATÊTE :
Le crâne est de
taille moyenne et il est proportionné au corps. Le sommet est légèrement
arrondi. Il va en diminuant graduellement du point le plus large jusqu’au yeux.
DÉFAUTS : Tête lourde ou disgracieuse ; tête trop finement ciselée.
Le museau est de longueur moyenne. La distance de la truffe au stop est égale à la distance du stop à l’occiput. Le stop est bien marqué et le chanfrein est droit du stop à l’extrémité du museau. Le museau est de largeur moyenne, il va en diminuant graduellement vers la truffe, le bout du museau n’est ni pointu ni carré. Les lèvres sont bien pigmentées et s’adaptent exactement, les incisives s’adaptent en ciseaux.
DÉFAUTS : Museau trop en sifflet ou trop grossier, museau trop court ou trop long. Stop insuffisant. Tout autre articulé qu’en ciseau.
LES OREILLES :
De taille moyenne, de forme triangulaire, rapprochées et attachées haut sur la tête. Elles sont épaisses, garnie d’une bonne fourrure, légèrement arquées dans leurs parties postérieures, portées bien droite. L’extrémité légèrement arrondie pointe droite vers le haut.
DÉFAUTS : Oreilles trop grandes par rapport à la tête, trop écartées, pas portées bien droites.
LES YEUX :
En amende, moyennement espacés et disposés très légèrement en oblique. L’expression est vive mais amicale, intéressée et même malicieuse, les yeux peuvent être de couleur marron ou bleu. On admet un œil de chaque couleur ou l’œil hétérochrome.
DÉFAUTS : Yeux disposés trop obliquement, yeux trop rapprochés.
LA TRUFFE :
Noire chez les chiens gris, fauve ou noir. Couleur foie chez les chiens à robe rousse (dite cuivre). La truffe peut être de couleur chair chez les chiens tout blanc. La truffe rayée de rose dite truffe de neige est acceptable.
LE CORPS :
Le cou : De longueur moyenne, galbé et porté fièrement dressé quand le chien est en station debout. Au trot, l’encolure s’étend de sorte que la tête est portée légèrement en avant.
DÉFAUTS : Encolure trop courte et épaisse, encolure trop longue.
Les épaules : L’omoplate est bien oblique et forme avec le sol un angle d’environ 45°. Le bras oblique légèrement vers l’arrière, de la pointe de l’épaule jusqu’au coude, il n’est jamais perpendiculaire au sol. Les ligaments qui unissent l’épaule à la cage thoracique sont solides et bien développés.
DÉFAUTS : Épaule droite, épaule mal attachée.
La poitrine : Haute et forte mais pas trop large. Le point le plus bas est situé juste derrière et au niveau des coudes. Les côtes sont bien cintrées à partir de la colonne vertébrale mais aplatie sur les cotés pour donner de la liberté aux mouvements.
DÉFAUTS : Poitrine trop large, côtes en cercle de tonneau, côtes trop plates ou trop faibles.
Le dos :Le dos est droit et solide, la ligne supérieure est horizontale du garrot à la croupe. Le dos est de longueur moyenne, ni court comme chez les chiens cob, ni insuffisamment soutenu par suite d’une longueur excessive. Le rein est tendu et sec, plus étroit que la cage thoracique et légèrement remonté. La croupe est inclinée par rapport à la colonne vertébrale, mais elle n’est jamais avalée au point de gêner la poussée de l’arrière main. Vu de profil, le corps, de la pointe de l’épaule à la pointe de la fesse, à une longueur légèrement supérieure à la hauteur au garrot.
DÉFAUTS : Dos peu soutenu ou faible, dos de carpe, ligne du dessus inclinée
Les membres antérieurs :Le chien en station debout étant vu de face, les membres antérieurs sont modérément espacés, parallèles et d’aplomb, les coudes sont contre le corps, sans être rentrés ni sortis. Vu de profil, les canons métacarpiens sont légèrement obliques, l’articulation du carpe étant forte mais flexible. L’ossature a de la substance sans jamais être lourde. La longueur du membre antérieur, du coude au sol, est légèrement supérieure à la distance du coude au sommet du garrot. L’ablation des ergots aux membres est admise.
DÉFAUTS : Faiblesse des canons métacarpiens. Ossature trop lourde. Devant trop large ou étroit. Coudes sortis.
Les membres postérieurs : Le chien en station debout étant vu de derrière, les membres postérieurs sont modérément espacés et parallèles. Les cuisses sont bien gigotées et puissantes, les grassets bien angulés, le jarret bien dessiné et bien descendu. En cas de présence d’ergots, il faut procéder à leur ablation.
DÉFAUTS : Angle de jarret trop ouvert, jarret de vache, arrière trop étroit ou trop large.
Les pieds : De forme ovale mais non allongés. Les pieds sont de taille moyenne, compact et bien garnis de poils entre les doigts et les coussinets plantaires. Les coussinets sont durs et d’une bonne épaisseur. Les pieds ne tournent ni en dedans, ni en dehors quand le chien se tient en position naturelle.
DÉFAUTS : Doigts mous ou écartés, pieds trop grands ou disgracieux, pieds trop petits et délicats, pieds tournés en dedans ou en dehors.
La queue : La queue bien fournie, qui à la forme de la queue en brosse du renard, est attachée juste au-dessus du niveau de la ligne du dessus et elle est portée en général au-dessus du dos en une courbe gracieuse, comme celle d’une faucille, quand le chien est attentif. Quand elle est portée haute. La queue ne s’enroule pas sur le côté ou l’autre du corps et elle ne doit pas se rabattre à plat contre le dos. La queue qui traîne est normal chez le Sibérian Husky au travail ou au repos. Le poil de la queue est de longueur moyenne, il a approximativement la même longueur sur le dessus, les côtés, le dessous de la queue, donnant l’aspect d’une brosse ronde.
DÉFAUTS : Queue rabattue sur le dos ou très enroulée, queue très empanachée, queue attachée trop bas ou trop haut.
L’allure : L’allure caractéristique du Sibérien Husky est régulière et apparemment facile. Le Sibérian Husky est rapide et léger dans sa démarche et, dans le ring d’exposition, il faut le mener, sans tendre la laisse, à un trot modérément rapide, de sorte qu’il présente une bonne extension des antérieurs et une bonne propulsion des postérieurs. Vu de face, Le Sibérien Husky au pas ne forme pas une piste simple mais quand la vitesse augmente, les membres s’inclinent graduellement vers l’intérieur si bien que les empreintes s’alignent juste dans l’axe longitudinal du corps. Alors que les empreintes convergent, les membres antérieurs et postérieurs se portent droit devant, les coudes et les grassets ne tournant ni à l’intérieur, ni à l’extérieur. Chaque postérieur se déplace sur la piste de l’antérieur du même côté. En action, la ligne du dessus demeure ferme et horizontale.
DÉFAUTS : Allure raccourcie, heurtée, sautillante. Pas pesant. Chien qui roule dans ses allures, qui croise ou marche en crabe.
La robe : Le poil du Sibérien Husky est double et de longueur moyenne, donnant un aspect bien fourré mais il n’est jamais long au point de nuire aux lignes nettement dessinées du chien. Le sous poil est doux et dense et d’une longueur suffisante pour le poil de couverture. Le poil de couverture est droit et quelque peu couché, il n’est jamais dur ni planté dressé sur le corps. Il est à remarquer que l’absence de sous poil pendant la mue est normale. Il est permis d’égaliser les moustaches et le poil qui pousse autour du pied et entre les doigts afin de donner un aspect plus soigné. Le toilettage du poil sur toute autre région du corps doit être sévèrement pénaliser.
DÉFAUTS : Poil long, rude ou hirsute, texture trop dure ou trop soyeuse. Tout autre toilettage que celui qui est permis plus haut.
Les couleurs : Toutes les couleurs admises, du noir au blanc pur. On rencontre communément diverses marques sur la tête, comprenant de nombreux motifs typiques que l’on ne trouve pas dans d’autres races.
Le caractère : Le Sibérien Husky se caractérise par sa gentillesse et la douceur de son tempérament mais il est également éveillé et sociable. Il ne témoigne pas du naturel possessif du chien de garde, ni d ’une méfiance extrême envers les étrangers et il n’est pas agressif avec les autres chiens. On peut trouver chez l’adulte, dans une certaine mesure, de la réserve et de la dignité. Son intelligence, sa docilité, son désir de plaire font de lui un compagnon agréable et un travailleur plein de bonne volonté.
La taille : Hauteur au garrot :
Mâle: 21 à 23 pouces (53,5 à 60 cm) - Femelle: 20 à 22 pouces (50,5 à 56 cm)
Le poids :
Mâle: 45 à 60 livres anglaises (20,5 à 28 kg) - Femelle: 35 à 50 livres anglaises (15,5 à 23 kg)
Le poids est en proportion de la taille. Les tailles mentionnées représentant les limites extrêmes de la taille et du poids sans préférences pour l’un ou l’autre des extrêmes.
Disqualification :
Taille dépassant 23 pouces (59,9 cm) chez le mâle, et 22 pouces (55,88 cm) chez la femelle.
Récapitulation :
Les caractéristiques les plus importantes du Sibérien Husky sont sa taille moyenne son ossature moyenne, ses proportions harmonieuses, l’aisance et la liberté de mouvement, la robe correcte, la tête et les oreilles plaisante, la queue correcte et un bon naturel. Tout signe d’excès dans l’ossature ou le poil, d’allure contraire ou gauche, de poil long et rude, doit être pénalisé. Le Sibérien Husky n’a jamais un aspect lourd et grossier au point d’évoquer un animal de gros trait. Il n’est pas non plus léger et fragile au point d’évoquer un animal conçu pour la course de vitesse sur petite distance. Dans les deux sexes, le Sibérien Husky donne l’impression d’être capable de beaucoup d’endurance. En plus des défauts communs à toutes les races sont à éviter chez le Sibérien Husky les défauts précédemment cités.
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules manifestement normaux complètement descendu dans les bourses.
A noter pour la couleur des yeux :
Les chiens noirs, et les chiens gris peuvent avoir les yeux bleus, marrons (dans ce cas ils doivent être le plus foncé possible), un œil de chaque couleur ou les yeux particolores (c’est à dire les deux couleurs dans le même œil).
Les chiens blancs peuvent également avoir toutes les couleurs énumérées ci-dessus, plus la couleur ambre, cette couleur n’est admise que pour eux et les roux. Par contre les roux n’ont jamais les yeux marrons.
PRINCIPAUX DÉFAUTS A ÉVITER
Sous forme de dessins très schématisés, nous essayons de faire voir les défauts les plus couramment rencontrés.
LE SIBÉRIEN HUSKY EN EUROPE
Santé, durée de vie, soins, nourriture :
Le Sibérien Husky vit en moyenne de 12 à 14 ans. C’est un chien d’une extraordinaire robustesse, très rarement malade. Il n’aurait peut être qu'une petite faiblesse : Son organisme fixe difficilement le zinc. Il convient donc, de lui administrer une petite cure annuelle, ce qui, en général, suffit à écarter tous problèmes.
Le Sibérien Husky ne nécessite aucun soin particulier, aucun toilettage. Il faut seulement le brosser de temps en temps pour nettoyer sa fourrure, et tous les jours, en période de mue, pour le débarrasser des poils morts, à noter que la mue peut être très impressionnante. Il ne faut jamais laver un Sibérien Husky, sauf cas exceptionnel, son sous poil est huileux, et les shampooings répétés risqueraient d’endommager cette protection naturelle. Les Sibérians Huskies en général adorent l’eau, et il suffit la plupart du temps, de leur permettre de nager dans une rivière ou un étang, pour qu’ils restent propres, d’ailleurs beaucoup de propriétaires disent que leur poil est autonettoyant.
Pour ce qui est de la nourriture, le Sibérien Husky est un chien qui mange peu, par rapport à d’autres races, de sa taille, mais il a besoin de beaucoup de protéines (30%) et de graisse. La graisse lui permettant de se protéger du froid, mais également la chaleur, il n’est pas rare de voir les Sibériens Huskies étendus au soleil (on ne parle pas, bien sur, de chaleur à 40°). Il a été remarqué que le Sibérien Husky supportait difficilement les céréales et les féculents. Nous ne voulons pas entrer dans la polémique des repas maison ou des repas industriels, sec ou humide, mais il faut garder l’esprit, que l’on soit partisan de l’une ou l’autre méthode, qu’ils ont grand besoin de protéines et de graisse.
SAILLIE ET MISE BAS
La saillie :
Les femelles Sibérien Husky ont la particularité d’avoir leur première chaleur très jeune, souvent dés l’âge de six mois. Il ne faut pas les faire reproduire avant leurs troisièmes chaleurs, c’est à dire au minimum dix huit mois.
La saillie en général a lieu chez le propriétaire du mâle. Elle peut être indemnisée de deux façons, soit le propriétaire de l’étalon demande une somme d’argent, soit il prend un chiot, dans ce cas il est prioritaire sur les éventuels acquéreurs, mais il ne peut pas revendre ce chiot.
La période d’accouplement se situe entre le 9° et 13° jour suivant le début des chaleurs.
Dans la mesure du possible, il vaut mieux laisser les chiens faire connaissance et jouer avant la saillie proprement dite.
Il faut assister à la saillie pour tenir la chienne et la réconforter lorsque le mâle se sera retourné. S’il s’agit d’une première fois, la chienne peut avoir un peu peur. En général les chiens restent dos à dos pendant une vingtaine de minutes, il ne faut absolument pas chercher à les séparer, et c’est pour cette raison qu’il faut tenir la chienne car si elle est affolée, elle peut essayer de se dégager, et se serait dangereux pour elle comme pour le mâle ; ils risqueraient d’être déchirés.
En ce qui concerne les formalités administratives, il faut adresser à la société centrale canine, un certificat de saillie, signé par le propriétaire de l’étalon et par le propriétaire de la chienne, ceci dans les quatre semaines suivant la saillie. Au reçu de ce certificat, la société centrale canine vous adresse un dossier comprenant une déclaration de naissance et une demande d’inscription au Livre des Origines Française (L.O.F).
La gestation :
Durant la grossesse de la chienne, il faut la laisser vivre normalement, c’est à dire la laisser courir et jouer comme elle le veut, bien sur il ne faut pas la forcer, mais il faut pas non plus l’empêche, car elle doit rester musclée.
La gestation des chiennes dure environ soixante trois jours, c’est à dire neuf semaines. La ration alimentaire doit rester la même jusqu’à la sixième ou septième semaine de grossesse, pour éviter qu’elle ne prenne des kilos superflus et que les chiots soient trop gros. A ce moment là il faudra
augmenter sa ration, et peut être lui donner en plusieurs repas car les chiots commencent à être gros l’empêcheront de manger tout en une fois.
Environ quinze jours avant la date prévue d’accouchement, il faut habituer la chienne à aller dans sa caisse de mise bas. Celle-ci doit être suffisamment grande pour pouvoir accueillir les chiots jusqu’à l’âge de cinq ou six semaines.
La mise bas :
Quelques jours avant, le comportement de la chienne change, elle parait un peu affolée et cherche à s’isoler, puis elle se met à gratter.
Le jour de l’accouchement, elle gratte davantage le sol, paraît plus affolée, et quelques heures avant elle se met à haleter, c’est le début du travail, et les premières contractions qui commence à pousser de façon très visible. Le premier chiot arrive alors rapidement. Il faut laisser la chienne se débrouiller seule. Elle perce la poche, si le bébé est encore dedans, et mange le placenta. Le maître surveille les opérations pour vérifier si tout se passe normalement, mais n’intervient qu’en cas de problèmes.
Les chiots naissent à un intervalle allant de dix minutes à une heure approximativement. Une fois l’accouchement terminé, il faut laisser la chienne au calme, si possible éviter les visites durant la première semaine, afin de ne pas l’inquiéter.
Pendant l’allaitement les besoins alimentaires de la mère vont considérablement augmenter, et il est préférable de lui laisser de la nourriture à volonté.
LesChiots
A la naissance les chiots pèsent entre quatre cent et cinq cent grammes. Leur nombre varie de deux à huit chiots, mais il y a déjà eu des portées de dix chiots. Les yeux et les oreilles sont fermées et ne s’ouvrent que vers le douzième jour.
A l’âge de trois semaine on peut commencer à donner à manger aux chiots pour soulager la mère, en augmentant progressivement la quantité pour qu’ils soient sevrés à l’âge de sept semaines. Le tatouage et la vaccination des chiots doivent être fait à sept ou huit semaines, et à cet âge ils peuvent partir chez leurs nouveaux maîtres.
C = Maladie de carré
H = Hépatite contagieuse
L = Leptospirose
P = Parvovirose
R = Rage
CHP | CHLP | L | R | |
2 MOIS | +ou+ | |||
3 MOIS | + | |||
4 MOIS | + | + |
Puis rappel annuel
VIVRE AVEC UN SIBÉRIEN HUSKY
L’éducation d’un Sibérien Husky, pour ce qui est de l’apprentissage à la propreté, est la même que pour les autres races. Par contre ce qui peut surprendre un maître, non averti, est le rapport de force que peuvent avoir certains Sibérians Huskies dominant avec lui (il ne faut pas oublier que le Sibérien Husky est un animal de meute et qu’il respecte une hiérarchie très stricte, il vous considère comme l’un des siens, et se comporte, avec vous, comme avec ses congénères). S’il est très soumis, il n’y aura aucuns problèmes. Par contre, s’il s’agit d’un chien dominant, il essaiera de savoir qui de vous deux est le chef. Il vous faudra donc dés son plus jeune âge, lui faire comprendre que vous commandez, et que lorsque vous lui donnez un ordre, il doit obéir.
Une autre chose importante, le Sibérien Husky ne supporte pas l’injustice, il faut donc être sûr que les punitions sont données à bon escient, sinon il risque de ne pas vous prendre au sérieux, et de ne pas vous reconnaître comme chef. Une grande part d’amour entre également en compte dans les rapports de l’animal et de son maître. Certaines personnes disent que les Sibériens Huskies sont des chiens totalement "indressables". C’est vrai pour ce qui est du dressage "chien de défense", car ils ne sont absolument pas fait pour ça. Ils sont exclusivement chiens de traîneaux, mais pour cela il faut, tout de même, qu’ils soient obéissants, sinon comment ferait le musher (l’homme sur le traîneau) pour faire aller les chiens dans la direction qu’il désire.
En effet seul la parole relie l’homme et l’animal. Lorsque l’on voit des courses de traîneaux, il suffit de regarder la distance qu’il peut y avoir entre un chien de tête, et son maître, sur certains attelage de dix ou douze chiens pour comprendre que le Sibérien Husky est, tout de même obéissant, et donc dressable. Pour obéir à la voix il doit y avoir une grande complicité dans leur rapport et beaucoup d’amour. Pour obtenir cette obéissance à la voix il faut beaucoup de temps et il existe plusieurs méthodes toutes aussi valables. Une d’elle est de prendre un chien en laisse et de faire un parcours en lui indiquant simplement droite, lorsque l’on tourne à droite, et gauche lorsque l’on tourne à gauche. Au début il faut bien sûr le diriger, puis, petit à petit, détendre la laisse et lui donner un ordre pour vérifier s’il a bien compris ce que l’on attend de lui. Ensuite on essaie l’attelage à une patinette sur un parcours comprenant plusieurs changement de direction. La dernière étape est l’entraînement au kart pour vérifier si le chien est capable de suivre les ordres donnés, et il peut également entraîner les autres chiens attelés.
général le chien de tête est une femelle, non pas que les mâles soient moins obéissants, mais celle-ci ont plus le désir du " GO" (continuer à avancer) que leurs congénères masculins, ceux-ci plus débonnaires ont toujours besoins d’être stimulés.
Il faut apprendre à un Sibérien Husky la marche au pied. Il fait très bien la différence entre le harnais, qui lui donne le droit de tirer, et la laisse et le collier, qui signifient la promenade. Pour le maître il est plus agréable de promener un chien qui ne tire pas comme un forcené sur sa laisse. D’autre part, pour les personnes qui sont intéressées par les expositions canines, elles se rendront compte, dans le chapitre correspondant, que la marche au pied est indispensable lorsque l’on veut présenter son chien.
Pour apprendre à un Sibérien Husky à marcher au pied, il faut s’armer de patience, faire des séances de "dressage" de courte durée (pas plus de quinze minutes), mais souvent répétées. Lui apprendre les mots "clés" toujours les mêmes, et à force de patience on y arrive très bien.
Le principal défaut des Sibériens Huskies est qu’ils soient fugueurs. Il n’y a pas grand chose à faire, à part clore son terrain du mieux possible. Soit par-dessus un mûrs, de deux mètres de hauteur, soit avec un grillage très résistant et enterré. Les grillages classiques n’arrêtent absolument pas un Sibérien Husky. IL y a encore la possibilité, pour les cas extrêmes, de fixer tout autour de son terrain un fil électrifié.
C’est à cause de ce défaut, qu’il ne faut jamais sortir un Sibérien Husky sans laisse, même s’il obéit très bien, le plaisir de courir risque d’être le plus fort, et cela peut conduire sur une route avec tous les risques que cela comporte, pour lui et pour les automobilistes.
SPORT ET DIVERTISSEMENT
Le matériel :
Bien entendu les Sibériens Huskies sont des chiens de traîneaux, mais dans notre pays il n’y a pas toujours suffisamment de neige. Il existe donc d’autres possibilités lorsque l’on veut entraîner ses chiens (comme le kart, le vélo ou la patinette).
Le kart :
Le kart est un véhicule à trois ou quatre roues fait la plupart du temps à partir de fourche de moto. Il en existe de plus ou moins gros et de plus ou moins perfectionnés suivant le nombre de chiens à entraîner. Le minimum pour un attelage est de trois chiens.
Le vélo ou la patinette :
Pour les personnes n’ayant qu’un ou deux chiens, on peut les entraîner en les attelant à un vélo ou à une patinette. Le vélo est une méthode un peu dangereuse, car elle conduit souvent à la chute. Par contre l’entraînement à la patinette est beaucoup moins risqué.
Pour l’entraînement sur neige il y a bien sûr le traîneau et la pulka :
La pulka : pour un ou deux chiens est une sorte de petite barque à fond plat, dans laquelle ont peut disposer du matériel. Le chien ou les chiens y sont attelés, et l’homme est relié à la pulka par une laisse à enrouleur et suit à ski de fond.
Le traîneau : de randonnée ou de course, le premier étant plus lourd que le second.
Pour les passionnés de randonnées pédestres, il est possible de se servir du Sibérien Husky comme chien de bât, pour le transport de petit matériel. (Le bât étant des sacoches qui se posent sur le dos du chien).
Composition d’un attelage :
Un attelage se compose d’un chien de tête appelé "LEADER", les deux suivant chien de pointe ou "POINT DOG", ensuite chien du centre ou "SWING" et les derniers chiens de barre ou "WHEEL" La façon de disposer les chiens dans l’attelage est différente suivant chaque musher. Il n’y a pas de règles précises, on les place en fonction de leur aptitude, tout dépend de leur façon de se comporter dans l’attelage.
Il est possible de s’inscrire dans un club de travail. Il en existe dans pratiquement toutes les régions, et on peut en obtenir la liste auprès du Club Français des Chiens Nordique. Cela permet de rencontrer des personnes faisant des courses et pouvant donner des conseils sur la manière de faire travailler les chiens.
Les courses :
Elles se déroulent du mois de décembre au mois d’avril, presque tous les week-end dans toutes la France mais principalement dans les régions de montagnes. Dans notre région beaucoup de courses s'organisent dans le Haut-Doubs ainsi que dans le JURA - le ballon d'Alsace et les Vosges.
COMPORTEMENT AVEC LES AUTRES ANIMAUX SEUL OU EN MEUTE
Le Sibérien Husky est un chien chasseur, il est donc souhaitable de ne pas avoir d’animaux de basse cour, ni de cochon d’Inde par exemple. En effet la cohabitation n’est pas impossible, mais, un jour ou l’autre, la tentation risque d’être trop forte.
Il est par contre possible d’habituer un Sibérien Husky avec un chat, mais il serait très osé d’avoir plusieurs Sibérien Husky et un ou plusieurs chats. La réaction d’une meute étant toujours moins prévisible que celle d’un seul chien.
Il est parfaitement envisageable d’avoir un Sibérien Husky avec une autre race de chien, car si le Sibérien Husky est un chasseur il n’est pas pour autant, et loin de là, un fauve...
COMPORTEMENT AVEC LE MAÎTRE
Seul :
Le Sibérien Husky est un chien très sociable, c’est une des caractéristiques du standard. Il faut lorsqu’il est encore chiot, le laisser se faire caresser par les gens qui le désirent, le laisser jouer avec d’autres chiens, car si on l’isole des hommes ou de ses congénères, pendant son jeune âge, on risque de le rendre peureux, tout chien adulte confronté à quelque chose qu’il ne connaît pas, risque de montrer les crocs et même d’attaquer, non par agressivité, mais par peur de l’inconnu.
Un Sibérien Husky peut vivre en appartement, à condition que ses maîtres lui consacrent, matin et soir, suffisamment de temps à la promenade et aux jeux pour qu’il puisse se défouler, s’il s’ennuie ou il ne s’est pas suffisamment dépenser, il peut devenir un véritable dévastateur pour votre appartement, gratter le sol jusqu’à arracher la moquette, ronger tout ce qui lui tombe sous les dents, etc,....
Lorsqu’il vit en pavillon, le Un Sibérien Husky peut très bien rester toute l’année, jour et nuit, dehors, à condition bien sûr qu’il dispose d’un abri. Le fait d’avoir un terrain ne suffit pas à le défouler, et là encore, il faudra que ses maîtres le sorte, et le fasse courir, pour qu’il puisse dépenser sa formidable réserve d’énergie.
En meute :
Lorsque l’on possède trois ou quatre Sibérien Huskies, on s’aperçoit très vite de l’importance de leur sens de la hiérarchie. Chacun est à sa place et tous respecte le chef de meute, qui peut être bien un mâle ou une femelle. L’homme doit bien entendu, toujours diriger ce petit monde. Il est le chef suprême. Il observe le comportement de la meute, ne prenant partie que lorsqu’il ne peut pas faire autrement. La plupart des petits heurts se règlent sans l’intervention du maître.
Si on devient propriétaire d’un Sibérien Husky supplémentaire, plusieurs possibilités existent pour l’intégrer à la meute.
S’il s’agit d’un chiot de deux mois, le mieux est de le mettre dés son arrivée avec les adultes. Il n’y a jamais de problèmes. Le chiot se soumet toujours aux adultes, et petit à petit il prend sa place dans la meute. Ce qui peut surprendre c’est que dés l’on met le chiot dehors, les adultes se précipitent tous dessus pour le sentir, le chiot se couche sur le dos, se soumet puis les adultes le laissent tranquille.
Lorsqu’il s’agit d’un chiot plus vieux, cela peut être plus difficile. Il est toujours préférable de le mettre immédiatement avec les adultes afin d’éviter de créer toute jalousie. Toutefois la réaction diffère quelquefois, en effet, nous avons vu un chiot mâle de quatre mois, être mis à écart par la chef de meute pendant plusieurs jours et plusieurs nuits (dans ce cas présent ce chef de meute était une femelle). Nous pensons qu’elle agissait de cette façon pour faire comprendre au nouveau venu qu’elle était la dominante du groupe et qu’il devait se plier à la hiérarchie. A aucun moment elle ne lui a fait mal. Elle se contentait dés qu’il bougeait, de venir à côté de lui et de lui montrer les crocs. Le chiot repartait alors à sa place. Aucun des autres membres de la meute n’est venu le voir avant que la chef ne l’ait laissé sortir.
Lorsqu’il s’agit d’intégrer un adulte à une meute, il est préférable de le choisir jeune et au caractère soumis. Il acceptera dés le départ d’être dirigé par les autres et il n’y aura pas de problèmes.
Le Sibérien Husky peut vivre dehors par n’importe quel temps mais ..............
Il apprécie également le confort !!!!
ACHAT D' UN SIBÉRIEN HUSKY
Les papiers d’un chien de race :
Lorsque vous achetez un chien de race, le producteur doit vous remettre au moment de la vente le carnet de santé du chiot, sa carte de tatouage (qui est le seul titre de propriété de l’animal) et un certificat de naissance (qui se transforme en pedigree, lorsque l’on fait confirmer le chien à partir de l’âge de un an). Si vous achetez le chiot à l’âge de deux mois, il est possible que l’éleveur ne puisse pas vous remettre ce certificat, car en général, il ne le reçoit que lorsque les chiots sont âgés de trois ou quatre mois, mais vous pouvez demander au producteur de vous donner le numéro de dossier attribué à la portée par la Société Centrale Canine (organisme où sont répertoriés tous les chiens de race de France, toutes les saillies et toutes les naissances).
La décision d’achat :
L’achat d’un chien doit toujours être réfléchi. On le dit et on le répète, mais cela parait toujours nécessaire puisqu’il y a toujours beaucoup d’abandon. (Exemple : acheter un chien uniquement pour les enfants, pourront ils vraiment s’en occuper ? et combien de temps ? offrir un chien à des amis ou à des parents en ont ils vraiment envie ? et est ce le chien qui leur convient ?)
Il faut, également, se renseigner sur le caractère et les différentes aptitudes de la race que l’on choisit en fonction de ses propres possibilités.
Lorsque l’on est décidé, plusieurs possibilités sont offertes :
- Les magasins spécialisés ou animaleries : les chiots sont vendus au même prix ou presque que les éleveurs mais n’ont généralement pas de certificats de naissance.
- Les particuliers : on y trouve des chiens avec ou sans papiers et de plus ou moins bonnes qualités suivant le choix des parents.
- Les éleveurs : les chiots sont vendus avec certificat de naissance, tatoués, vaccinés et avec les garanties légales de vente. En sachant qu’un éleveur fait sa réputation sur la qualité des chiots qu’il produit.
Le choix :
Il se fera exclusivement sur des chiots en bonne santé, bien sûr, joueurs, gais, que l’on trouvera chez des producteurs sérieux, qu’ils soient amateurs ou professionnels.
Il se fera selon la personnalité de chacun :
- pour les uns, il sera plus sentimental, et se fera tout seul, naturellement, ce sera le coup de foudre, le coup de cœur, une attirance que l’on ne peut expliquer, et ce sera comme ça, tout simplement.
- pour les autres ce sera l’esthétique qui primera : rechercher d’une couleur de robe, et le plus souvent d’yeux (pour beaucoup de gens encore le Sibérien Husky est un chien aux yeux bleus, alors que nous verrons qu’il existe bien d’autres couleurs).
- pour certains, qui sont attirés par les concours, ce sera plus une recherche de qualité de standard, on essayera de se rapprocher le plus possible de la perfection.
- enfin il s’agira, pour quelques-uns uns, de choisir un type de caractère. Il faut savoir qu’il existe des dominants des soumis et des indépendants.
Pour déterminer le caractère, il existe différents tests plus ou moins fiables et l’on peut dire à ce sujet que les avis sont partagés. Le plus connus de ces tests est probablement le test de Campbell :
Ce test s’effectue sur des chiots âgés de sept semaines, dans un lieu qu’ils ne connaissent pas. Pour chaque chiot on opère de la façon suivante :
1 - Attraction sociale :
- Approche rapidement queue élevée saute ou mord les mains
Approche rapidement queue élevée touche les mains
- Approche rapidement queue basse
- Ne vient pas
En arrivant sur l’aire du test, le chiot est posé sur le sol. L’expérimentateur s’éloigne de quelques mètres, s’accroupit et claque des mains, afin d’attirer le chiot à lui. La promptitude du chiot à venir, et son attitude révèlent son degré d’attraction sociale vis à vis des humains.
2 - Réaction de suite :
L’expérimentateur a placé le chiot dans un endroit inconnu, et il s’éloigne de l’animal, en marchant normalement. La réaction du chiot est observée et notée selon le tableau proposé :
- Suit immédiatement queue élevée tente de mordre les talons
- Suit immédiatement queue élevée
Suit immédiatement queue basse
- Suit en hésitant queue basse
- Ne suit pas ou part ailleurs
3 - Réaction à la contrainte :
- Se débat vivement tente de mordre
- Se débat vivement
- Se débat d’abord puis se calme
- Ne se débat pas lèche les mains
L’expérimentateur fait rouler doucement le chiot sur le dos. Il le maintient dans cette position en posant une main sur le poitrail du chiot pendant trente secondes. La façon dont le chiot accepte cette situation ou s’en défend, révèle sa tendance à dominer ou à se soumettre vis à vis d’une dominance physique.
4 - Dominance sociale :
Couchez le chiot et caressez le doucement en partant du haut de la tête et en descendant vers le dos, insister particulièrement au niveau des épaules. Un chiot dominant tentera de mordre ou grognera alors que le chiot soumis roulera sur le dos.
- Saute mord grogne
Saute prend la main avec sa patte
Lèche les mains
Roule sur le dos lèche les mains
- Part ailleurs
5 - Dominance d’élévation :
Se débat vivement grogne mord
- Se débat vivement
- Se débat puis se calme lèche les mains
- Ne se débat pas lèche les mains
L’expérimentateur soulève le chiot du sol pendant trente secondes en plaçant ses mains sous le ventre de l’animal les doigts croisés. Le chiot n’a ainsi aucun contrôle de la situation. La façon dont il accepte ou n’accepte pas donne une indication sur sa faculté d’accepter la dominance de l’expérimentateur.
A la fin du test le chiot doit être caressé quelque soit les résultats obtenus :
- à partir de deux réponses notées DD les autres étant D, le chiot tend à réagir d’une manière très dominante. Le maître souhaitable pour ce chiot doit apporter une éducation ferme sans contrainte physique. Ce chiot est à déconseiller aux personnes âgées ou aux familles ayant des enfants.
- trois réponses notées S ou plus ; ce chiot n’est pas très soumis, il est idéal dans une famille avec des enfants ou pour des personnes âgées.
- trois réponses notées D ou plus ; ce chiot tend à être dominant. Les enfants dans son entourage ne sont pas très conseillés.
- deux ou trois réponses notées I, ce chiot n’est guère sociabilisé vis à vis de l’humain. L’éducation de ce chiot sera difficile et devra faire appel à des spécialistes.
- score varié ; si le score parait contradictoire (par exemple DD et SS) le test doit être refait dans un nouvel endroit. Si les résultats sont identiques le chiot réagit de façon imprévisible et peut continuer à se comporter ainsi dans d’autres situations.
Le futur propriétaire pour confirmer ou non son opinion vis à vis du chiot doit le regarder un moment agir au sein de la portée.
La sélection finale du chiot doit rester le fait du futur propriétaire et non celui du test uniquement. Ce test est conçu pour assister le propriétaire dans le choix d’un chiot qui convient au cadre familial et permet d’éviter de prendre un animal dont les tendances comportementales seraient aggravées par l’environnement familial.
Les qualités et le prix d’un Sibérian Husky peuvent varier. Mais il ne faut pas perdre de vue que les bons éleveurs vous proposent des bêtes de qualité, alors que d’autre, hélas, cherchent la quantité plus que la qualité.
LES EXPOSITIONS CANINES
Comment inscrire en exposition :
Les expositions canines se découlent dans toutes les régions de France. Elles sont organisées par les Sociétés Canines régionales, à l’exception du championnat de France, qui lui est organisé directement par la Société Centrale Canine, dans une ville différente chaque année. Les nationales d’élevage sont, organisées par le club de race et ont pour but de sélectionner les meilleurs reproducteurs.
Les expositions sont de deux sortes :
CAC : c’est à dire avec attribution au premier chien de chaque race et de chaque sexe, du certificat d’aptitude au championnat de France de conformité au standard.
CACIB : avec attribution au premier chien de chaque race et de chaque sexe, du certificat d’aptitude au championnat internationaux de beauté.
Une réserve d’aptitude au championnat de France : RCAC, et une réserve d’aptitude au championnat internationaux de beauté : RCACIB, peut être attribué au chien classé second à condition qu’il soit de qualité équivalente à celle du chien classé premier.
Dans toutes les expositions, les chiens sont classés par groupe : les Sibériens Huskies faisant parties du cinquième groupe : chiens de type spitz et de type primitif.
Lorsque l’on veut engager son chien, et que l’on ne possède pas la liste des différentes expositions prévues, on peut la réclamer auprès de la Société Centrale Canine qui vous indiquera ; le lieu, la date et la société canine régionale organisatrice. Il faut un mois et demi avant la date de l’exposition réclamer à la société organisatrice, une demande d’engagement, que l’on remplit. Sur ces demandes il faut indiquer, le non du chien, sa race, son numéro de tatouage, son numéro d’inscription au Livre des Origines Française (L.O.F), le nom de ses parents et le nom du producteur. Il faut également choisir dans quelle classe engager son chien.
IL EXISTE QUATRE CLASSES:
Classe Champion : |
Réservé aux chiens titulaires d’un titre de champion |
|
Classe ouverte : |
Pour les chiens à partir de l’âge de un an (pour les Sibérian Husky) en exposition CAC, et de quinze mois en exposition CACIB. |
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Ces deux classes ne donnent pas droit à l’attribution du CAC ou CACIB |
Classe jeune : |
Pour les chiens à partir de l’âge de un an jusqu’à 18 mois |
Classe débutant : |
Pour les chiens de neuf mois jusqu’à un an. |
Vous aimez les concours et vous aimez participer : voici quelques conseils :
Une fois la demande d’engagement remplie, il faut l’adresser à la société organisatrice accompagnée du règlement du montant des frais d’inscription, d’une photocopie du certificat antirabique et une enveloppe timbrée à votre adresse. Ensuite il n’y a plus qu’a attendre et c’est environ huit jours avant l’exposition que l’on reçoit sa carte d’exposant. Le jour de l’exposition, à huit heures du matin, il faut trouver une place, garer sa voiture et faire la queue pour pénétrer dans l’enceinte de l’exposition. Une fois à l’intérieur il faut chercher le secrétariat, car c’est là que l’on remet le catalogue de l’exposition. A la fin de ce catalogue on trouve la liste alphabétique des exposants. On cherche son nom et en face on trouve un numéro qui est celui de son chien et qui permet de trouver sa cage. Une fois arrivée à la cage ou se trouve le numéro du chien, il faut prendre la partie détachable du carton que l’on attache sur soi. Il faut ensuite chercher le ring où se présenterons les chiens. Pour cela on doit trouver au début du catalogue la liste des races et en face le nom du juge qui les examinera. On fait le tour de l’exposition, dans chaque ring se trouve une pancarte avec le nom du juge. Quelque fois les rings se trouvent juste à côté des cages, mais se n’est pas toujours le cas.
Les jugements :
Les jugements commencent en général vers dix heures. Le juge appelle les chiens par race, par classe et par numéro dans l’ordre de son carnet de juge (qui n’est pas toujours le même que dans le catalogue) et lorsque tous les chiens sont dans le ring les jugements commencent.
Le juge fait venir le premier chien au milieu du ring, il regarde ses dents. Pour les mâles il vérifie si les deux testicules sont présents, puis éventuellement il toise le chien (prendre sa mesure au garrot). Ensuite il demande de présenter le chien, c’est à dire de le montrer debout, tête haute et oreilles dressées pour qu’il soit le plus en valeur possible. Il demande également de faire trotter le chien sans que celui ci tire sur la laisse. Puis l’exposant retourne à sa place et chacun des candidats passe de cette façon. Lorsque tous les candidats ont été examinés le juge demande (si le ring le permet) de faire trotter tous les chiens, ceci lui permet de comparer les allures des chiens, puis il remet à chacun des exposants un carton portant le qualificatif qu’il attribue au chien, soit :
Insuffisant : |
attribué à un chien non confirmable. |
Assez bon : |
attribué à un chien suffisamment typé, sans qualité notoire ou pas en condition physique. |
Bon : |
attribué à un chien possédant les caractéristiques de la race mais accusant des défauts, à condition que deux-ci ne soit pas rédhibitoires. |
Très bon : |
attribué à un chien parfaitement typé équilibré dans proportions, en bonne condition physique. Il lui sera toléré quelques défaut véniels, mais non morphologique. Ce qualificatif ne peut récompenser qu’un chien de qualité. |
Excellent : |
attribué à un chien se rapprochant de très près du standard idéal de la race, présenter en parfaite condition, réalisant un ensemble harmonieux et équilibré, ayant de la classe et une brillante allure. La supériorité de ses qualités devra dominer ses petites imperfections tout en conservant les caractéristiques de son sexe. |
Le juge garde sur le ring les chiens pour lesquels il donne un qualificatif excellent, et deces chiens, il doit en classer quatre, les quatre lui paraissant les plus proches du standard idéal de la race. Pour déterminer ce classement il tiendra également compte de la beauté de la présentation, si le chien est à l’aise, s’il n’est pas agressif, s’il se tient immobile afin que le juge puisse l’examiner aussi
longtemps qu’il le juge utile. Une fois sa décision prise il place les place les chiens dans l’ordre, premier, second, troisième, quatrième, et s’il estime que les chiens premier et second méritent l’attribution du CAC et RCAC, il leur remet, mais ce n’est pas une obligation. Dans les expositions CACIB, les deux premiers chiens de la classe ouverte concourent avec les chiens de la classe champion pour le CACIB et le RCACIB. Le juge donne ces titres aux chiens qui lui paraissent les plus beaux, et pas obligatoirement aux champions.
Le juge garde sur le ring les chiens pour lesquels il donne un qualificatif excellent, et deces chiens, il doit en classer quatre, les quatre lui paraissant les plus proches du standard idéal de la race. Pour déterminer ce classement il tiendra également compte de la beauté de la présentation, si le chien est à l’aise, s’il n’est pas agressif, s’il se tient immobile afin que le juge puisse l’examiner aussi
longtemps qu’il le juge utile. Une fois sa décision prise il place les place les chiens dans l’ordre, premier, second, troisième, quatrième, et s’il estime que les chiens premier et second méritent l’attribution du CAC et RCAC, il leur remet, mais ce n’est pas une obligation. Dans les expositions CACIB, les deux premiers chiens de la classe ouverte concourent avec les chiens de la classe champion pour le CACIB et le RCACIB. Le juge donne ces titres aux chiens qui lui paraissent les plus beaux, et pas obligatoirement aux champions.
Il reste bien sûr énormément de chose à dire mais ce texte est une approche et peut être nous retrouverons-nous dans un prochain « livre »....sur le Sibérien Husky bien sûr ! ...
Voilà en résumé tout ce qui concerne le husky sibérien, sa vie en famille, ses habitudes, son comportement, ses habitudes, son confort et tout le reste. Je reste à votre entière disposition pour répondre dans la mesure du possible, aux questions que vous pouvez vous poser. Je finirais cette rubrique standart par un petit poème dédié à mon regretté chien GLASKO à qui je dois beaucoup de chose.
L' amour de mon chien
Charmant, attendrissant
Sincère et fidèle, il nous a aimé
Jamais il ne nous a abandonné
Une fois donné son amour est sa vie
Sans mensonge, sans faillir
Mignon, doux et calin
Nous ne lui avons pas fait de mal
L'aimé c'etait déjà pas si mal
Jamais il nous a laissé
Fidèle il nous a aimé
Guettant un calin une caresse
Une gratouille ou une chatouille
Laissons nous aller sans paresse
Il était si heureux
De partager nos jeu
S'il n'avait pas existé
Le bonheur n'aurait pas été aussi intense
Il nous a tant donné
Sans jamais faiblir
On l'a aimé à mourir
En la mémoir de notre compagnon fidèle que nous avons tant aimer notre chien
GLASKO 11/11/91- 27/10/2005
Nous te garderons toujours dans notre pensée et dans notre coeur et nous n'oublierons jamais tout l'amour que tu nous a apporté pendant ces quatorze années de bonheur que tu nous a donné.
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